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Le point de vue d'Antoine

Le point de vue d'Antoine

28 juin 2021

Ma vie au Grand Trou
La crise sanitaire ayant permis le développement à la fois du WFH (Work From Home ou travail à la maison), mais également du WFA (Work From Anywhere ou travail n'importe où), on me pose désormais souvent la question de savoir pourquoi j’ai choisi de rester en ville, au sein du huitième arrondissement, plutôt que de partir vivre en maison en proche banlieue, le fameux rêve de la classe moyenne supérieure à laquelle ma famille et moi appartiendrions.


Ma conception de la vie citadine est celle de la cité médiévale où tout se fait au sein d’un périmètre réduit, par opposition à un étalement urbain où le moindre déplacement est un périple motorisé, car les zones de vie et d’activité sont séparées. Concrètement j’aimerais que mon secteur, centré sur les places de Belleville et Lebret (parvis de l’église Saint Vincent De Paul), contienne tout ce dont j’ai besoin et me permette d’effectuer chaque mouvement à pieds, pour des besoins de commerces, loisirs, éducation, santé, etc... Ne nous y trompons pas, même à Grand Trou, il existe des pépites de quartier, je pense notamment au super fleuriste Le Jardin de Nila, au bout de la rue du Docteur Carrier que j’emprunte plusieurs fois chaque jour pour les trajets domicile-école de mon fils, sur une distance d’un peu plus de 200 mètres. J’aimerais de la même manière y trouver un plus grand choix de commerces de bouche pour tout simplement récupérer autre chose que le pain en même temps que le gosse à la sortie de l’école, mais nous reviendrons sur ce point.
Concentrons nous en premier lieu sur le loisir. Je prends par exemple des cours de batterie à l’école de musique qui se trouve littéralement à côté de chez moi, et que je recommande
chaudement, Groove Center. De même, mon fils et moi sommes à une petite vingtaine de minutes à pieds de la salle de sport Crossfit Gerland, située rue de la Croix-Barret de l’autre côté de la voie de chemin de fer délimitant le 7ème et 8ème arrondissements. On n’est jamais loin de rien quand on est au Grand Trou! Et on passe un petit coucou à nos voisins de La Mouche, dont l’environnement est aussi en train de se transformer.

Par ailleurs, pourquoi faire venir des livreurs à scooter de chez Deliveroo pour une soirée burgers entre amis, quand on peut tout-à-fait se sustenter au Very Table rue Pierre Delore.
Mention spéciale aux pains, de grande qualité, ainsi qu’aux recettes très originales comme le boeuf façon bourguignon.
Et c’est dans cette même rue Pierre Delore que se situe la Cave Saint-Charles, qui compte double dans mon attachement au quartier. C’est à la fois une très bonne cave (je conseille leur
cuvée de blancs nommée L’Impertinent, qui accompagne à merveille une raclette , mais aussi sur son parking on y trouve également Les Paniers de Champanay, parfait pour passer prendre ses fruits & légumes le samedi matin avant de partir.

Mais c’est vrai qu’on se vite rend compte que le quartier, même s’il ne sera plus un désert médical lorsque la maison de santé à l’angle de la route de Vienne et de la rue de La Croix
Barret sera construite, pourrait encore être considéré comme un désert commercial. Il y a indéniablement une marge de progrès pour enrichir l’offre et faire en sorte qu’on trouve
vraiment de tout à pieds autour de chez soi. Les plus anciens de mes lecteurs se souviennent d’une époque que je n’ai pas connue où la variété des enseignes sur la route de Vienne n’avait rien à voir avec ce qu’il y a actuellement. On continue donc d’espérer retrouver à travers le levier des nouveaux habitants un moyen de renouer avec un nouveau départ de l’activité. Et d’oser espérer une pâtisserie, une charcuterie, un salon de thé ? Pour finir, habiter en zone urbaine ne devrait pas forcément être synonyme de vivre avec les
désagréments causés par l’incivilité des autres. Parmi ces nuisances, citons des exemples aussi triviaux que le dépôt fréquent d’encombrants dans la rue, les excréments sur le trottoir ou
encore les trop nombreux excès de vitesse, mais qui bout-à-bout s’accumulent pour créer une frustration occultant notre perspective par une colère teintée de pessimisme. Là aussi, c’est à travers le renouvellement de populations qu’on pourra, je l’espère, renouer avec le civisme, le respect et l’éducation.

On est bien au Grand Trou.

Antoine CAGNE

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